Berne a autorisé le Canton de Vaud à tirer trois louveteaux de la meute du Marchairuz (VD). 

Une jeune femelle a déjà été abattue mi-novembre

. Puis, un deuxième loup est tombé sous les balles des autorités dans la nuit du 27 au 28 novembre, sur le territoire du Chenit. Or, cet individu n’était pas un jeune loup. L’autopsie de l’animal, réalisée par le Centre national de compétence pour les maladies de la faune sauvage de l’Université de Berne, a en effet montré qu’il s’agissait d’un mâle déjà âgé de 3 à 6 ans.

L’été dernier, les autorités vaudoises avaient déjà commis un impair en abattant un loup qui n’appartenait pas à la meute visée, soit celle du Marchairuz. Mais l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) n’en avait pas tenu rigueur au Canton. 

L’erreur n’avait entraîné aucune conséquence

Pour se justifier de cette deuxième erreur, l’État évoque la complexité des actions de régulation, qui se déroulent de nuit et en présence d’animaux en mouvement. Selon le Canton, cette situation confirme les besoins en ressources complémentaires, prévues dans la révision de la loi sur la chasse débattue aux Chambres fédérales.

Afin de tirer des leçons pour la prochaine saison d’estivage, les autorités indiquent qu’un bilan des actions de régulation de l’année 2022 est en cours. La pose de colliers émetteurs est aussi prévue.

À court terme, cependant, il ne sera plus procédé à des tirs dans la zone du Marchairuz, les loups se déplaçant au pied du Jura avec l’arrivée de l’hiver. Le troisième jeune loup sera dès lors prélevé, uniquement en cas de nouvelle attaque sur un animal de rente. Le périmètre de cette régulation éventuelle va être élargi, comme autorisé le 30 novembre denier par l’OFEV.

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